Directives anticipées : pour décider de sa fin de vie
Publié le 14/03/17
Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état de faire connaître sa volonté. Elles expriment les souhaits de la personne relative à sa fin de vie : que les traitements médicaux soient poursuivis, limités ou arrêtés.
Comment les rédiger ?
Les directives anticipées doivent être écrites, datées et signées.
Elles peuvent être rédigées conformément à un modèle dont le contenu a été fixé par un arrêté du 3/8/2016, publié au Journal officiel du 5/8/2016 (disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr).
Par ailleurs, la Haute Autorité de santé a publié un guide sur ce sujet à destination du grand public.
Les directives sont valables sans limitation dans le temps mais elles sont révisables et révocables à tout moment et par tout moyen.
À NOTER :
Une personne faisant l’objet d’une mesure de protection (tutelle, curatelle…) peut les rédiger avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille.
Quelle est leur portée ?
L’intérêt des directives anticipées est qu’elles s’imposent au médecin sauf :
en cas d’urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation ;
et lorsqu’elles apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale.
Dans ce cas, la décision est prise par le médecin à l’issue d’une procédure collégiale et est inscrite au dossier médical.
Comment les conserver ?
Les directives anticipées peuvent être conservées :
par leur auteur, la personne de confiance qu'il a désignée, un membre de la famille ou un proche ;
par le médecin traitant ;
dans le dossier médical partagé ;
dans le dossier médical du patient en cas d’hospitalisation ;
dans le dossier de soins en cas d’admission dans un établissement médico-social.
Dans tous les cas, il est important qu’elles soient facilement accessibles et que l’entourage et le médecin traitant soient informés de leur existence et de leur lieu de conservation.